Ainsi, rapporte le journal Al Akhbar, des marques actuellement commercialisées au royaume et consommées donc par les Marocains contiennent des restes de pesticides qui dépassent largement la limite autorisée. On reproche aux entreprises chinoises de ne pas nettoyer le thé juste après la récolte ni d’ailleurs pendant sa préparation.
Pour contrer cela, l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) vient de publier de nouvelles normes et a envoyé une circulaire à tous les importateurs de thés chinois pour qu’ils mettent en place des contrôles stricts et qu’ils se conforment à la législation nationale.
L’ONSSA menace de sévir en cas de non-conformité et interdira l’accès au territoire national à tous les thés qui ne respectent pas la norme marocaine, précise le journal.
Pour apaiser les tensions avec les professionnels, des réunions ont lieu régulièrement avec les responsables de l’ONSSA pour tenter de trouver des solutions économiquement viables, l’association des importateurs craignant une augmentation substantielle des prix et donc une désaffection de la part des consommateurs.
A noter, toujours d’après le journal, que le Maroc importe 25% de thé chinois et en est le plus gros bénéficiaire au monde.