L’aéroport international Ibn Battouta de Tanger sera bientôt relié au réseau ferroviaire, dans le cadre d’un projet qui inclut 15 aéroports internationaux.
La mise en service de la Ligne à Grande Vitesse Marocaine" (LGV) pourrait être reportée jusqu’à fin 2016. Le chantier réalisé à 58% est retardé en raison "de contraintes liées à un tracé qui passe par des zones techniquement difficiles", a annoncé vendredi Mohamed Rabie Khlie, directeur général de l’Office National des Chemins de Fer (ONCF).
Une source de l’ONCF interrogée par Bladi.net, nous a affirmé que les vrais motifs du retard enregistré serait plutôt le refus opposé par certains propriétaires de terrains par lesquels devaient passer les rails du LGV, et qui auraient "demandé des sommes incroyables en contrepartie de leurs biens".
"Certains propriétaires ont posé des conditions impossibles, que l’office ne pourra en aucun cas accepter. Le temps où certains agriculteurs faisaient pratiquement don de leurs terrains, quand l’ONCF les informait que le tracé de la ligne ferroviaire devait passer par là, est révolu", renchérit notre source.
"Le projet est grandiose à tous les niveaux", mais les contraintes sont nombreuses, surtout si l’on sait que près de 50% du chantier reste à faire". Les experts de la SNCF et le staff marocain dédié à ce projet travaillent en étroite collaboration pour éliminer les obstacles qui pourraient freiner le lancement de la LGV".
Toutefois, "la Ligne à Grande Vitesse (LGV) est un peu élitiste", reconnait le cheminot. Le prix du voyage serait largement au dessus des moyens du Marocain lambda. Le responsable affirmant que le prix des billets n’a pas encore été fixé, se refuse à tout commentaire à ce propos.
Présentation du TGV Marocain
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