Terrorisme : Confirmation de la peine de mort contre Addad et Bouizakarn

13 avril 2007 - 00h11 - Maroc - Ecrit par : L.A

La Chambre criminelle à Salé de la Cour d’appel de Rabat a confirmé, mercredi, la condamnation à mort de Youssef Addad et Abdelmalek Bouizakarn, accusés d’atteinte à la vie et à la sécurité des personnes et de constitution de bande criminelle dans le but de préparer et de commettre des actes terroristes.

Les deux accusés ont été également condamnés pour falsification de la
monnaie, vol, racket, possession illégale d’explosifs dans l’intention de les utiliser dans le cadre d’un projet collectif visant à troubler l’ordre public et apologie du terrorisme.

La Cour a confirmé le jugement prononcé en première instance contre Mohamed Ait Bensaid, condamné à 30 ans de réclusion criminelle.

Quatre autres accusés condamnés en décembre dernier dans le même procès à 15 ans de prison ferme ont écopé d’une peine de 20 ans de prison chacun. Il s’agit de Tarek Farssi, Ibrahim Hamdi, Hassan Mendaoui et Mohammed Achdad.

Les accusés Mohamed Jarmouni et Mourad Menaouar ont écopé d’une peine de 10 ans de prison ferme chacun.

La Cour a aussi condamné Abdelaziz Jebour et Youssef Choukri à 6 ans de prison chacun. Mustapha Lachhab, Abdelkarim Lachhab, Taoufiq Berbach et Rachid Kehila, condamnés en 1ère instance à 5 ans de prison ont bénéficié d’une réduction de trois ans de prison chacun.

Youssef Addad, un des principaux accusés dans ce procès est membre du groupe intégriste "Assirat Al Moustakim" (Droit chemin), dirigé par Youssef Fikri, condamné à mort pour "meurtre et guet-apens".

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Terrorisme - Droits et Justice - Peine de mort

Ces articles devraient vous intéresser :

Les cafés et restaurants menacés de poursuites judiciaires

Face au refus de nombreux propriétaires de cafés et restaurants de payer les droits d’auteur pour l’exploitation d’œuvres littéraires et artistiques, l’association professionnelle entend saisir la justice.

Maroc : un magistrat sévèrement sanctionné

Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire vient d’ordonner la révocation d’un juge exerçant dans un tribunal de première instance, condamné pour corruption. Le magistrat a été pris en flagrant délit, alors qu’il recevait la somme de 500 dirhams de la...

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Blanchiment d’argent : Le Maroc serre la vis et ça paye

La lutte contre les activités de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme connaît des progrès significatifs au Maroc. En témoigne le nombre de déclarations de soupçon reçues par l’Autorité nationale du renseignement financier (ANRF) en...

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...

Un MRE expulsé après 24 ans en France

Un ressortissant marocain de 46 ans, résidant en France depuis 24 ans, a été expulsé en février dernier, suscitant l’émoi et soulevant des questions quant à l’application de la loi Darmanin sur l’immigration.

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...

Coup de filet au Maroc contre une cellule terroriste planifiant des attaques

Cinq individus, âgés entre 22 et 46 ans, soupçonnés d’appartenir à l’organisation terroriste Daesh et de préparer des attentats contre des installations vitales et des institutions sécuritaires, ont été arrêtés par les forces de sécurité marocaines.

Vers une révolution des droits des femmes au Maroc ?

Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.

Immobilier au Maroc : bonne nouvelle pour les nouveaux acquéreurs

Des changements ont été opérés pour impacter positivement le secteur de l’immobilier. Le délai prévu dans l’article 573 relatif à l’introduction d’une action en justice pour défaut de garantie n’est plus limité à 365 jours.