Le droit à l’égalité dans l’héritage reste une équation à résoudre dans le cadre de la réforme du Code de la famille au Maroc. Les modernistes et les conservateurs s’opposent sur la reconnaissance de ce droit aux femmes.
La Chambre criminelle à Salé de la Cour d’appel de Rabat a confirmé, mercredi, la condamnation à mort de Youssef Addad et Abdelmalek Bouizakarn, accusés d’atteinte à la vie et à la sécurité des personnes et de constitution de bande criminelle dans le but de préparer et de commettre des actes terroristes.
Les deux accusés ont été également condamnés pour falsification de la
monnaie, vol, racket, possession illégale d’explosifs dans l’intention de les utiliser dans le cadre d’un projet collectif visant à troubler l’ordre public et apologie du terrorisme.
La Cour a confirmé le jugement prononcé en première instance contre Mohamed Ait Bensaid, condamné à 30 ans de réclusion criminelle.
Quatre autres accusés condamnés en décembre dernier dans le même procès à 15 ans de prison ferme ont écopé d’une peine de 20 ans de prison chacun. Il s’agit de Tarek Farssi, Ibrahim Hamdi, Hassan Mendaoui et Mohammed Achdad.
Les accusés Mohamed Jarmouni et Mourad Menaouar ont écopé d’une peine de 10 ans de prison ferme chacun.
La Cour a aussi condamné Abdelaziz Jebour et Youssef Choukri à 6 ans de prison chacun. Mustapha Lachhab, Abdelkarim Lachhab, Taoufiq Berbach et Rachid Kehila, condamnés en 1ère instance à 5 ans de prison ont bénéficié d’une réduction de trois ans de prison chacun.
Youssef Addad, un des principaux accusés dans ce procès est membre du groupe intégriste "Assirat Al Moustakim" (Droit chemin), dirigé par Youssef Fikri, condamné à mort pour "meurtre et guet-apens".
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