Voici le bilan du FBI marocain en matière de terrorisme
C’est un bilan plus que satisfaisant que vient de dresser Abdelhak Khiame, patron du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ) pour cette année 2017.
Dans un entretien accordé au journal l’Economiste, le patron du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), alerte du danger que représente le terrorisme au Maghreb, notamment au Maroc et en Algérie.
Pour Abdelhak Khiame, le Maroc n’est pas le seul concerné par cette menace mais « aussi l’Algérie qui souffre déjà de l’activisme du groupe Al Quaida au Maghreb islamique au sud de son territoire. A cela s’ajoute un problème créé de toutes pièces par l’Algérie au Sahara ».
Et d’accuser les séparatistes du Polisario d’être impliqués dans « les organisations terroristes et criminelles. « A travers les enquêtes que nous avons entreprises, nous avons établi de manière claire l’implication de séparatistes dans des organisations terroristes et criminelles », a-t-il ajouté, soulignant que « le Maroc prend toutes ses dispositions pour assurer sa sécurité. Mais l’absence de coopération et de coordination avec nos voisins algériens constitue une opportunité pour l’installation d’organisations terroristes dans la région ».
Abdelhak Khiame déplore l’entêtement de l’Algérie à ne pas coopérer avec le Maroc. « Il faut être clair : la sécurité de nos deux pays dépend d’une coordination qui doit avoir lieu entre les services de renseignement marocains et algériens. Malheureusement, ils s’entêtent. J’espère qu’ils vont se rendre à l’évidence », a-t-il regretté.
Aller plus loin
C’est un bilan plus que satisfaisant que vient de dresser Abdelhak Khiame, patron du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ) pour cette année 2017.
De nouveaux postes de contrôle vont être construits par le Maroc au niveau de ses frontières avec l’Algérie en vue de renforcer la sécurité.
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