Au Maroc, l’Aid Al Mawlid Annabaoui, la fête qui célèbre la naissance du prophète Mohammad, sera célébrée en septembre.
Le chercheur et penseur suisse d’origine égyptienne, a indiqué samedi lors d’une conférence à Casablanca, que le partage de la responsabilité entre l’homme et la femme dans les sociétés arabo-musulmanes, constitue un point essentielle pour la préservation de la dignité de la femme.
Tarik Ramadan qui intervenait lors d’une conférence débat organisée par la fondation de la mosquée Hassan II de Casablanca, sous le thème : "La femme dans l’Islam, dignité et vie privée", a expliqué que l’acceptation du discours de la responsabilité commune au sein des sociétés arabes et musulmanes, dépend de la lecture faite du Coran, loin de certaines interprétations qui se font en fonction des us et coutumes.
L’éducation des enfants dès leur jeune âge sur le principe de la responsabilité partagée et mutuelle, estime Tarik Ramadan, est un facteur essentiel pour les sensibiliser à ce sujet, afin que l’exercice de ces responsabilités constitue plus tard un facteur de confort psychologique et non une source d’altercations.
Au cours de son intervention, Tarik Ramadan, a affirmé que le "Maroc constitue une exception dans le monde arabo-musulman pour ses libertés et sa tradition".
Tarik Ramadan, 49 ans, est le petit-fils de Hassan Al-Banna, le fondateur de l’organisation islamiste des Frères Musulmans en 1928 en Egypte. Persécuté par le régime du Roi Farouk, Hassan Al Bana a été assassiné en 1949. En 1958, les parents de Tarik Ramadan partirent se réfugier en Suisse, où sont nés leurs deux enfants, Tarik et Hani.
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