Dix jours à peine après le début de l’opération de vente, les 287 villas d’une superficie de 188 à 550 m2 programmée dans cette première tranche ont été vendues. « Nous n’avons eu aucun problème à écouler ces produits immobiliers de luxe sur le marché local », explique une source au sein du management de la filiale marocaine. « La clientèle qui s’est précipitée pour acheter des villas est essentiellement marocaine », confirme un cadre du management d’Emaar Maroc. Le seul bureau de vente local spécialement dédié à ce projet, sur les lieux même d’un autre projet immobilier touristique également confié à Emaar Maroc sur la corniche atlantique de Rabat, n’a donc pas désempli.
En Europe, l’écho a aussi été favorable. La trentaine de villas commercialisées par l’agence immobilière londonienne Hamptons a trouvé acquéreurs en quelques jours seulement. « Le marché britannique s’intéresse de plus en plus au Maroc. Les projets touristiques et immobiliers initiés par de grands groupes comme Emaar attirent une large clientèle », conclut le responsable de la filiale marocaine.
Pourtant, ces demeures ne sont pas accessibles au premier venu. Elles sont proposées à partir de 2,8 MDH et la plus chère a été cédée à un peu plus de 12 MDH !
Cuisine équipée, double vitrage, chauffage et pergolas
Il est vrai que le cadre et la qualité des bâtisses ne laissent pas indifférents. Les villas sont prévues en bord de mer tandis que des maisons plus traditionnelles bordent la forêt proche. Pour ce qui est du standing et du niveau de finition, les maisons standard d’Aldea offrent des cuisines totalement équipées, le chauffage et l’air conditionné, des fenêtres à double vitrage, des jardins clôturés, des garages, terrasses et pergolas..., tiennent à préciser les initiateurs de ce projet.
Le succès de cette première cuvée d’Emaar augure du reste de l’aventure du spécialiste immobilier émirati au Maroc. Aldea est, rappelons-le, la première tranche d’un méga projet intitulé Tinja, un village touristique développé dans le cadre du mémorandum d’entente, d’une valeur de 43,5 milliards DH (5,34 milliards de dollars américains), signé l’année dernière entre ladite société et le gouvernement marocain. Le projet s’étend sur 300 hectares à proximité de la mer, d’une forêt naturelle et d’un estuaire, et comprend un ensemble de 2 500 maisons autour d’une baie dynamique.
La vie éco - Fadoua Ghannam