Suite au compte-rendu de l’Association Thafra, à l’issue d’une visite en prison, effectuée par des familles des détenus du Hirak, la prison locale de Tanger a opposé un démenti formel, en ce qui concerne la volonté de l’activiste, Mohamed Mejjaoui, de rencontrer ses proches, pendant la période de l’Aïd al-Adha, rapporte Hespress.com.
Par rapport à la visite des familles des détenus du Hirak dans la prison locale de Tanger 2, elle a déclaré, le dimanche 18 août 2019, que la sœur de Mohamed Mejjaoui « n’avait fourni aucun document, suivant les règles dans les établissements pénitentiaires, qui atteste qu’elle est légalement une proche du détenu. Dans ce cas, elle ne pouvait donc pas visiter son frère », indiquent les responsables.
Deux autres cas ont été pris en compte par la même administration pénitentiaire, à savoir la visite de l’ancien détenu du Hirak, Anas El Khattabi, au détenu Rabiï Lablaq. Pour clarifier ce cas, l’administration a constaté qu’aucun lien de parenté ne liait les deux personnes.
L’autre cas qui a connu un dénouement heureux est celui de la mère du détenu du Hirak de Talarouak (région d’Issaguen), Salah Lachkham. L’administration pénitentiaire a autorisé la maman à lui rendre visite en l’absence de sa carte d’identité nationale.
Le même média précise que des efforts ont été toutefois constatés au niveau de cette administration pour assurer, au cours de cette journée spéciale, la visite des familles à leurs proches.