Le roi Mohammed VI a donné de nouvelles orientations pour la résolution des problèmes liés à l’eau lors de son discours prononcé le lundi 29 juillet.
Lors de sa visite au Maroc dimanche dernier, la Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a rencontré le conseiller du Roi Taïb Fassi Fihri, avant de s’entretenir avec le ministre des Affaires Etrangères Saad Edine El Otmani. Au Maroc, la question qui se pose depuis, est de savoir si les gros dossiers des Affaires étrangères sont gérés par le ministère ou par le Palais.
Hillary Clinton s’était entretenue avec Taïb Fassi Fihri au cabinet Royal, rencontre qui avait été retransmise par Al Aoula et figurait à la une du Matin. L’entrevue de la chef de la diplomatie américaine avec son homologue marocain avait elle été brièvement discutée sur une page interne du journal, considéré comme l’organe semi-officiel de l’État.
Interrogé par le quotidien Akhbar Al Yaoum, Saad Edine El Otmani affirme qu’il "s’agit simplement du planning de la visite de la Secrétaire d’État américaine, alors que les entretiens officiels eux se sont déroulés au siège du ministère des Affaires étrangères".
L’ancien ministre d’État, Mohamed El Yazghi, explique à Akhbar Al Yaoum qu’il ne fallait pas oublier que la nouvelle constitution accorde au Roi Mohammed VI d’importante prérogatives dans le domaine de la politique étrangère du pays, et que c’est bien le Monarque qui accrédite les ambassadeurs et non le gouvernement.
Un malaise s’était déjà fait ressentir au sein du ministère, quand a sa prise de fonction, le nouveau ministre des Affaires étrangères, Saad Edine El Otmani n’avait trouvé aucun dossier concernant la politique étrangère du pays sur son bureau.
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