Ancien athlète marocain, il avait été condamné à 7 ans de prison en décembre 2006 en France. Sa nièce l’accusait de l’avoir violé plus d’une vingtaine de fois de ses 12 à ses 14 ans.
De nombreux manquements au dossier ont été constatés depuis par l’association "Action justice", qui traque les erreurs judiciaires depuis plusieurs années. Contacté par Christelle Boulinguez, la compagne de Taïbi Dakia, l’association a mis en évidence plusieurs incohérences dans les témoignages des proches de la victime.
"Elle nous a dit qu’en 2000, au moment du dépôt de la plainte, sa sœur était promise par sa famille à un mariage arrangé au Maroc. Comme elle n’était plus vierge, elle avait fugué et lui avait demandé de dire qu’elle avait été abusée par son oncle", a expliqué à France-Soir Roland Agret, membre d’Action justice.
Le dossier de Taïb Dakia a donc été réouvert le 14 décembre dernier. Si la commission des révisions décide de saisir la justice, un nouveau procès d’assises pourrait être organisé dans les prochains mois.