Le couple avait été auditionné au printemps dernier mais la décision n’a été rendue publique que vendredi, rapportent plusieurs médias locaux. « On a considéré que la question de l’intégration n’était pas acquise », a déclaré Grégoire Junod, maire de Lausanne, ajoutant que « quand on veut la nationalité d’un pays, on doit quand même s’inscrire dans le respect de son ordre juridique et de l’égalité hommes-femmes ».
Cet homme et son épouse, dont la nationalité n’a pas été divulguée, ont également refusé de répondre à d’autres questions quand celles-ci étaient posées par des personnes de sexe opposé, précisent les mêmes source, selon lesquelles ils ont 30 jours pour faire appel de cette décision.
Présent au sein de ce comité, le vice-maire Pierre-Antoine Hildbrand assume son choix. « J’assume totalement d’avoir proposé un refus de naturalisation. La Constitution et l’égalité entre hommes et femmes l’emportent sur la bigoterie », a-t-il confié.