Amal Chabach, sexologue marocaine citée par le journal belge Le Soir, explique que "la mondialisation, l’évolution des consciences et l’indépendance financière des femmes marocaines font que de plus en plus elles assument leur sexualité avec des hommes qui ont également ouvert leur esprit à cette liberté de choix".
Le code de la famille, Moudawana, adopté en 2004, place la femme au même pied d’égalité que l’homme en ce qui concerne la gestion de la famille. La femme se libère tout en ayant des droits et des devoirs.
La virginité dépend du rang social de la femme et de son capital, affirme le sociologue marocain Abdessamad Dialmy. Plus la femme est indépendante financièrement, moins sa virginité a de l’importance, explique l’universitaire marocain.
Les certificats de virginité avant le mariage, c’est toujours une pratique courante au Maroc. Certaines femmes ont même recours à l’hyménoplastie pour reconstruire leur hymen, au grand bonheur des gynécologues, qui en ont fait un commerce fructueux au nom de l’humanisme.
Une société chinoise citée par Le Soir proposerait même des hymens artificiels, sous forme d’une poche hydrosoluble qui dégagerait ’’un liquide rouge semblable au sang lors de la nuit de noce’’.
En manque de repères, les jeunes marocains seraient de véritables "schizophrènes", cloitrés entre "traditions et désirs de liberté", estime une jeune marocaine questionnée par Le Soir.
Pour le professeur Abdessamad Dialmy, au Maroc on assisterait plutôt à "un divorce entre des pratiques sexuelles avancées et des mentalités qui se radicalisent".