La commission d’enquête diligentée par le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui, à l’École nationale de commerce et de gestion d’Oujda (ENCGO) a produit son rapport. Des sanctions tombent.
D’après les conclusions de la commission d’inspection chargée d’enquêter sur les accusations anonymes de harcèlement sexuel à l’ENCGO Oujda, les faits sont avérés. Le professeur incriminé et les dirigeants dont la responsabilité est engagée de par leurs fonctions ont été sanctionnés, selon un document communiqué à la présidence de l’université Mohammed 1ᵉʳ Oujda.
À lire : Sexe contre bonnes notes : le ministre de l’enseignement supérieur prend ses responsabilités
Le professeur et président de la filière gestion, principal incriminé dans cette affaire est suspendu de ses fonctions avec effet immédiat. Aussi, devra-t-il se présenter devant un conseil de discipline urgent. Quant au directeur de l’ENCGO, il a été contraint à la démission. Le secrétaire général et la direction adjointe (DA) ont été, eux, démis de leurs fonctions. Il est attendu de la DA des explications sur les raisons pour lesquelles elle a refusé les réclamations et plaintes de harcèlement sexuel.
À lire : Maroc : une école d’Oudja au cœur d’un scandale sexuel
D’autres sanctions pourraient être prononcées après la tenue du conseil de discipline. Le ministère pourrait ouvrir une nouvelle enquête concernant un groupe de professeurs cités dans le rapport de la commission d’inspection comme accusés de harcèlement sexuel.