La plateforme de streaming Netflix prépare une série documentaire sur la vie de l’ancien roi de Macédoine, Alexandre le Grand, dont le tournage se déroule au Maroc.
La jeune artiste Sanaa Mouziane est au tournant de sa carrière artistique. Elle voit son étoile briller grâce à ses derniers rôles dans le cinéma. A Tanger où elle participe au Festival national du film, elle est accueillie comme une grande star. Son interprétation du premier personnage dans le film « Les jardins de Samira » de Latif Lahlou a suscité l’admiration du public.
L’artiste a brillé, selon les critiques de cinéma, dans le rôle de la jeune épouse qui entretenait une relation adultère avec le neveu de son mari. Elle se dit très contente pour le grand succès remporté par ce film, « et cela grâce au travail d’équipe dirigé par le grand réalisateur marocain Latif Lahlou. D’ailleurs, « Les jardins de Samira » a été distingué, lors du Festival des films du monde à Montréal par le Prix du scénario et le Prix du jury », assure-t-elle avec fierté.
Sanaa est actuellement en train de jouer le rôle principal dans un film belge. Elle y interprète le personnage d’une jeune fille issue de l’immigration pakistanaise. Elle ne cesse ainsi de marquer le public par ses beaux rôles essentiellement dans cinéma égyptien. Alors que la jeune artiste a débuté sa carrière artistique comme chanteuse.
Sanaa est née à Casablanca. Après le divorce de ses parents, elle quitte sa ville natale pour aller vivre avec ses grands-parents (maternels) à Marrakech. Elle sera très attachée et influencée par son oncle le regretté Mohamed Belkass et montre une grande passion pour la musique. A l’âge de 9 ans, elle part vivre avec sa mère mariée à un diplomate à Londres. Parallèlement à ses études scolaires, elle s’inscrit aux cours de musique. Sa passion pour cet art ne cesse de se germer en elle et elle décide ainsi de créer son groupe de musique pour entrer dans les compétitions entre les établissements scolaires. Elle participe à l’âge de 17 ans au festival international de Dartington où elle chante pour la première fois en arabe en présence de célèbres musiciens internationaux. Elle réussit ainsi à plaire au public et voler la vedette aux autres chanteurs, participant à cette grande manifestation. « Ce qui donnera un coup de pouce à ma carrière artistique et m’aidera à réaliser mes rêves », souligne-t-elle.
Sanaa s’inscrit dans l’Indian music academy pour améliorer ses techniques de chant et ses connaissances en musique. Elle fait la connaissance de Channi Singh, fondateur du célèbre groupe hindou « Alaap ». Ce grand musicien va l’aider à enregistrer en 2004 sa première chanson « Inta Lhoub » (Toi l’amour) en deux langues arabe et hindoue. La jeune artiste choisit de se lancer ensuite dans la chanson arabe et multiplie les enregistrements dont « Beyrouth bitibki » (Beyrouth pleure), composée et distribuée par Islam Sabri. Elle vient de terminer l’enregistrement un nouvel album de dix chansons, composées par une pléiade de musiciens arabes tels Mounir Hamoudi, Mohamed Rahim, Islam Sabri, Mohamed Rahim et Oualid Chariï.
La réalisatrice égyptienne, Inass Al Dégheidi, la découvre en 2005 et lui offre l’un de ses trois principaux rôles dans son film « Al bahétate an al horriya » (Les Chercheuses de la liberté). Elle participe ainsi avec Dalia Al Béheiri et Ahmad Ezz dans « ce film qui a fait beaucoup parler de lui avant même sa distribution et sa projection dans les salles de cinéma. C’était le cas d’ailleurs pour la plupart des films de Mme Al Dégheidi, que l’on surnomme la réalisatrice provocatrice et qui est en fait une grande féministe. Mais après ses premières projections dans les salles, le film a plu à un large public, car il traite de la condition de la femme arabe et quelques formes d’exploitation dont est victime notre jeunesse à l’étranger », explique Sanaa.
Le film « Les chercheuses de la liberté » remporte ainsi le Prix du meilleur film arabe au Festival de cinéma du Caire. Et Sanaa sera par la suite primée meilleure nouvelle actrice au Festival du film de Rotterdam. Encouragée par ces succès, elle se lance résolument dans le cinéma. Et elle voit ainsi l’étoile de sa carrière artistique briller davantage.
Aujourd’hui le Maroc - Najat Faïssal
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