Les aveux de la collégienne qui avait accusé Samuel Paty d’islamophobie

La collégienne qui avait accusé Samuel Paty d’islamophobie a fait des aveux inattendus. Lors de sa garde à vue, elle a avoué avoir menti sur sa présence au cours intitulé « Situation de dilemme : être ou ne pas être Charlie », durant lequel le professeur d’histoire-géographie avait montré des caricatures du prophète Mohammed à ses élèves.

La jeune fille de 13 ans a avoué lors de sa garde à vue qu’elle n’avait pas assisté au cours sur la liberté d’expression donné le 6 octobre 2020 par Samuel Paty, rapporte Le Parisien. Mbeko Tabula, avocat de l’élève a confirmé cette information à BFMTV. Le 25 novembre dernier, la jeune fille avait été mise en examen pour dénonciation calomnieuse, laquelle avait conduit à l’assassinat du professeur d’histoire-géographie, le 16 octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) par un djihadiste.

La jeune fille avait raconté à son père que Samuel Paty aurait demandé, lors d’un cours sur la liberté d’expression, aux collégiens de confession musulmane de se signaler et de quitter la salle de classe s’ils le désirent. Cette mise à l’écart n’aurait pas été du goût de la collégienne. Il était reproché au professeur d’avoir montré des caricatures de Charlie Hebdo présentant le prophète Mohammad nu, à quatre pattes.

La collégienne n’avait pas participé à ce cours. Elle « avait été exclue suite à ses absences répétées, chose qu’elle avait voulu cacher à son père. C’est une amie qui lui avait parlé du cours le lendemain », révèle Le Parisien. Plusieurs de ses camarades ont d’ailleurs confirmé aux enquêteurs l’absence de la jeune fille lors du cours.