Dans une déclaration à l’APS, Hamada Salma Daf, "ministre de l’Information, porte-parole du gouvernement sahraoui" a indiqué que la "République arabe sahraouie démocratique (RASD)" n’est pas contre les solutions pacifiques, mais conditionne son retour à la table des négociations avec le Maroc à la reconnaissance par ce dernier du Sahara occidental en tant qu’État souverain membre à part entière de l’Union africaine (UA)".
Il a tenu à préciser que la "RASD" est favorable aux solutions pacifiques mais "reste déterminée à poursuivre la lutte armée qui est fortement soutenue par le peuple sahraoui". Réagissant à l’appel de l’Union africaine lors de son dernier sommet tenu par visioconférence le 6 décembre dernier sous le thème "Faire taire les armes" au cours duquel il a été demandé aux deux parties au conflit de réunir les conditions d’un retour à la table des négociations, le responsable "sahraoui" a affirmé que la "RASD est prête" à le faire et à œuvrer également pour un nouvel accord de cessez-le-feu, mais maintient ses conditions.
À propos d’une éventuelle reprise des négociations en l’absence d’un envoyé onusien, M. Daf a estimé que sa présence "n’est pas nécessaire", dans la mesure où il n’est qu’un simple "médiateur" dans le règlement du conflit règlement du Sahara occidental. "C’est le Conseil de sécurité qui ferait la différence. Malheureusement, ce dernier semble embarrassé par rapport aux membres permanents qui entravent le processus de règlement au Sahara Occidental et l’instauration de la paix dans la région", a-t-il ajouté.