Le CNI exclut l’hypothèse selon laquelle le Maroc aurait pu exploiter ces données. Mais le Parti populaire (PP) continue de s’accrocher à cette théorie. Le CNI ne se considère pas comme responsable de ces attaques sur les téléphones de Sanchez et de plusieurs ministres, précisant qu’il a régulièrement analysé ces appareils.
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Pour le service de renseignement espagnol, il est plausible que les services marocains aient infecté les téléphones de Sanchez et des ministres de l’Intérieur et de la Défense, surtout si l’on tient compte de la période au cours de laquelle ces attaques ont eu lieu, en mai-juin 2021 où les deux pays traversaient une grave crise diplomatique.
Cette « affaire Pegasus » a affecté des proches de Sanchez, comme le ministre Félix Bolaños, la ministre de la Défense, Margarita Robles, qui a dû révoquer l’ancien directeur du CNI, Paz Esteban, ou le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, qui a récemment accusé la Russie d’avoir poussé l’Algérie à suspendre ses échanges commerciaux avec l’Espagne.