Les États-Unis ont toujours été d’un grand soutien pour l’Espagne. Des documents de la CIA indiquent que la Marche verte marocaine sur le Sahara a été une réussite parce que les États-Unis et Don Juan Carlos ont signé un accord selon lequel l’Espagne devait céder le Sahara au Maroc et à la Mauritanie, en échange d’un soutien total des États-Unis pour traverser cette période difficile de transition vers la démocratie.
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Les relations avec le Maroc et l’Algérie ont été souvent compliquées, mais les dirigeants espagnols ont su maintenir un difficile équilibre avec les deux pays, jusqu’à ce que la politique étrangère de González Laya fasse pencher la balance vers Alger au détriment de Rabat, une tendance qu’essaie d’inverser le ministre Albares, au grand dam de l’Algérie, analyse La Razon, soutenant que Joe Biden a joué un rôle dans la décision de Sanchez de soutenir en mars le plan d’autonomie du Sahara proposé par le Maroc.
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La preuve en est que des contacts réguliers ont été maintenus, entre janvier et mars, par le ministre espagnol des Affaires étrangères et la secrétaire d’État adjointe, Wendy Sherman. La responsable américaine a effectué deux visites discrètes à Madrid au cours de la période, ainsi que des tournées en Afrique du Nord et en Turquie. Le ministre Albares avait aussi rencontré Anthony Blinken, chef de la politique étrangère américaine.
On sait aussi que la lettre de Sanchez à Mohammed VI est une copie presque parfaite de celles envoyées par l’Allemagne et la France, lesquelles sont le reflet de la lettre de Trump pour reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara.