Le Maroc a renforcé sa position de leader en Afrique du Nord et dans le reste du monde arabe, après avoir signé en 2020 les accords d’Abraham sous l’égide des États-Unis, lesquels ont conduit à la normalisation des relations entre Israël, Bahreïn et les Émirats arabes unis.
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Le Maroc entretient des liens historiques avec les États-Unis qui l’ont convaincu de signer ces accords en échange de la reconnaissance de sa souveraineté sur le Sahara. Le Maroc avait menacé en 2016 les Américains de céder une base militaire à la Russie dans l’Atlantique si ses revendications sur le Sahara n’étaient pas satisfaites. Washington ne voulant perdre un allié important comme le Maroc, a pesé de tout son poids dans la décision de l’Espagne de changer de position sur le Sahara, croit savoir El Espanol.
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Ainsi, il semble que les États-Unis aient fait pression sur Pedro Sanchez pour d’abord renforcer la relation de l’Espagne avec le Maroc pendant la crise diplomatique et ensuite, soutenir le plan marocain d’autonomie du Sahara pour mettre fin à la crise. Sans aucun doute, les accords d’Abraham et la (nouvelle) guerre froide entre Washington et Moscou au Moyen-Orient et au Maghreb, ont conduit au changement de position de l’Espagne sur le Sahara.