Le soutien de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (l’Icesco) à l’intervention militaire marocaine dans la zone-tampon de Guerguerat n’est pas du goût de l’ambassadeur de l’Algérie à Rabat, Abdelhamid Abdaoui.
Le diplomatie algérien s’est rendu au siège de l’ICESCO où il a rencontré le directeur général, le Saudien Mohamed Al Malik, rapporte L’Expression. M. Abdaoui aurait désapprouvé le soutien de cette organisation au Maroc.
À l’issue de cette rencontre, l’ICESCO s’est fendue d’un communiqué. Dans ce communiqué, M. Al Malik "salue la disponibilité de l’Algérie qui s’est acquittée de sa participation financière dans le budget 2019 et s’apprête à payer sa cotisation de 2020".
Sur instructions du roi Mohammed VI, les Forces armées royales (FAR) avaient déployé, vendredi 13 novembre, un cordon sécuritaire dans la zone tampon pour sécuriser le flux des biens et des personnes. Le Maroc s’était vu contraint de mener cette opération en raison des agissements des miliciens du Polisario. Dans la foulée, ce mouvement a accusé le royaume d’avoir violé le cessez-le-feu de 1991 et déclaré que la guerre avait commencé. L’Algérie, un allié du Polisario, se sent menacée.