Les drapeaux algérien et marocain côte à côte
Pour « une source autorisée au ministère des Affaires étrangères », citée par l’agence APS, « le soutien de l’Algérie au peuple sahraoui et à son représentant légitime, le Front Polisario, ne signifie aucunement qu’elle devrait être impliquée dans (les) négociations », ajoutant que « l’Algérie a un devoir de solidarité à l’égard du peuple sahraoui pour l’exercice de ses droits légitimes, tout comme le peuple algérien a bénéficié de la solidarité de ses frères marocains et tunisiens durant sa lutte pour son indépendance ».
« La source autorisée » fait même un parallèle entre la question du Sahara et l’indépendance de l’Algérie, estimant « impensable que dans le cas de l’Algérie combattante, on aurait demandé au Maroc, ou à la Tunisie, de négocier l’indépendance de l’Algérie avec la France ».
Dans une mise en garde envoyée au secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, le roi Mohammed VI avait indiqué que les agissements du Polisario « constituent une menace au cessez-le-feu, (et) violent le droit international et les résolutions de l’ONU, et compromettent sérieusement le processus politique », rappelant que « l’Algérie a une responsabilité flagrante. C’est l’Algérie qui finance, c’est l’Algérie qui abrite, c’est l’Algérie qui arme, c’est l’Algérie qui soutient et qui apporte son soutien diplomatique au polisario ».
De son côté, le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita avait déclaré que l’Algérie a « une responsabilité flagrante dans ce différend régional ».