Le président de la « République arabe sahraouie démocratique » (RASD), Brahim Ghali, a mis en garde lundi contre les politiques hostiles du Maroc dans la région, allusion faite à son alliance avec Israël.
Les Américains sont bel et bien en colère contre le Maroc en raison de sa décision de retirer sa confiance à Christopher Ross. L’émissaire onusien au Sahara avait en effet eu pour mission de trouver une solution américaine favorable à l’Algérie.
Les Etats Unis, sur le point de proposer une troisième voie pour le règlement du conflit entre le Maroc et le Polisario, mis à part l’indépendance réclamée par les séparatistes et le projet d’autonomie élargi proposé par le Maroc, ont vu leur projet tomber à l’eau.
La solution américaine, plus favorable à l’Algérie qu’au Maroc, expliquerait la réaction plutôt virulente de la diplomatie marocaine, pourtant habituée à travailler en coulisses quand il s’agit de ses relations avec Washington.
Christopher Ross, partisan de la nouvelle proposition américaine, avait affirmé dans son dernier compte-rendu sur le Sahara que celui-ci devait être complètement reconsidéré. L’émissaire onusien ayant perdu la confiance du Maroc, pourrait être remplacé par l’ancien Secrétaire d’Etat américain Colin Powell.
Le ministre des Affaires étrangères marocain Saâdedine El Othmani, présent au Forum global de lutte contre le terrorisme (GCTF) à Istanbul, en Turquie, devrait rencontrer son homologue américaine Hillary Clinton, afin de discuter la décision du Maroc.
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