Le Roi Mohammed VI a quitté l’aéroport de Fès Saïss mardi vers 15h30, à destination des Etats-Unis, où il effectuera une visite de travail de plusieurs jours. Le danger de l’extrémisme et du terrorisme, menaçant l’Afrique du nord et le Moyen-Orient et la promotion de la stabilité et du développement en Afrique subsaharienne, seront au cœur des discussions entre Mohammed VI et le président américain Barack Obama.
Le Souverain marocain est accompagné de ses conseillers Taïeb Fassi-Fihri, Fouad Ali El Himma et Yassir Znagui. Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères, Mohamed Boussaid, ministre de l’Economie et des Finances, et Abdelhak Lamrini, porte-parole du Palais Royal et historiographe du Royaume, sont aussi du voyage.
Une importante délégation d’hommes d’affaires marocains accompagneraient également le Souverain lors de son périple américain, d’après une source officielle contactée par Bladi.net.
Officiellement, la visite royale aux Etats-Unis s’inscrit dans le cadre de "la consolidation des liens historiques et stratégiques unissant les deux pays amis" et du renforcement du dialogue stratégique bilatéral.
Mais d’après plusieurs observateurs, le Roi Mohammed VI se rend aux Etats-Unis pour mettre à plat les dossiers en suspens entre Rabat et Washington, après les tensions qu’ont connues les relations entre les deux pays depuis 2008, en raison notamment de l’ambigüité de la politique américaine envers le Maroc et la région du Maghreb, depuis l’accession au pouvoir de Barack Obama.
La visite royale aux Etats-Unis inquiète au plus haut niveau les dirigeants algériens, qui craignent que Washington n’accorde au Maroc un plus grand champ de manœuvre concernant la guerre contre le terrorisme dans la zone du Sahel, jusque-là chasse gardée d’Alger.
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