Le groupe haraki à la Chambre des représentants œuvre pour le renforcement de la protection des biens des Marocains résidant à l’étranger (MRE).
Le thème du retour des compétences marocaines expatriées suscite depuis toujours des débats passionnés. Aujourd’hui cependant, avec des candidats qui souhaitent de plus en plus ardemment revenir au bercail et les entreprises qui se doivent de recruter les meilleurs profils pour faire face à une concurrence toujours plus forte, la donne a évolué.
En effet, lorsqu’on voit la très forte présence des entreprises marocaines, le mois dernier, aux Forums Rhône-Alpes de Lyon et Horizon à Paris, on ne peut qu’en déduire que la tendance est au rapatriement. D’autre part, d’après les résultats d’une étude menée dernièrement par l’association Maroc Entrepreneurs, il ressort que plus de 85% des Marocains à l’étranger sondés sont favorables au retour. Cependant, les MRE rencontrent de nombreux obstacles face à leur volonté de rentrer au pays.
Parmi les freins rencontrés, le manque de transparence, d’attractivité et de sérieux du milieu professionnel. Les entreprises, quant à elles, leur reprochent leur manque de connaissance du marché mais surtout leurs exigences salariales en décalage par rapport au réel. En effet, très peu d’entreprises, voire aucune, n’est prête à offrir un salaire de 20 000 DH à un débutant, et pour cause, le coût de la vie n’est pas le même au Maroc qu’en France par exemple. Cependant, les concessions vont dans les deux sens à en croire le retour croissant de Marocains de l’étranger.
Le Journal Hebdo
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