
Fatima Zahra Mansouri, ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, confirme l’intérêt des Marocains résidant à l’étranger (MRE) pour le nouveau programme d’aide directe au logement.
L’arrivée massive des Marocains résidant à l’étranger qui ont repris, le week-end dernier, le chemin du retour vers leurs pays d’accueil, a quasiment bloqué le port d’Algesiras. Le port a, en effet, enregistré à la fin de la semaine dernière la plus grande affluence depuis le lancement de l’opération Transit 2002.
En moins de 24 heures, le port a accueilli près de 40.000 passagers et 10.000 véhicules. Deux ferries étaient obligés d’attendre au large pendant plusieurs heures jusqu’à ce que les conditions d’accueil au port soient améliorées. Mais à part cette affluence massive, le congestionnement qu’a connu le port et qui a directement influé sur la situation dans les deux ports de la rive sud du Détroit, Tanger et Sebta, serait dû, selon certaines sources citées par la presse espagnole, au renforcement des mesures de contrôle aux postes des douanes et de la police des frontières. Les autorités espagnoles pensent ainsi lutter contre l’émigration clandestine qui, affirment-elles, enregistre une hausse notoire pendant cette période de transit.
Seulement, agissant ainsi en renforçant le contrôle pour motif de présence d’éventuels candidats à l’émigration clandestine et des trafiquants de drogue parmi les émigrés en partance vers leur pays d’accueil, c’est toute l’opération Transit qui a été retardée.
Depuis jeudi déjà et avec un nombre des passagers ayant dépassé, le même jour, les 27.600 et des véhicules ayant atteint les 6500, la circulation à l’intérieur de la ville de Tanger commençait à devenir difficile. Les pénétrantes de la ville et les autres artères menant au port ont connu un grand embouteillage, la période d’attente d’embarquement s’est prolongée de plusieurs heures avant d’accéder au centre d’accueil de Malabata.
Centre qui sert à la fois d’aire de repos, de lieu où sont entreprises les dernières démarches administratives avant de quitter le territoire et qui sert aussi à la canalisation de l’affluence des véhicules des MRE transitant par la ville.
Par ailleurs, et, selon des sources de la police tangéroise, le nombre des interpellations parmi les candidats à l’émigration clandestine au port de Tanger pendant la saison estivale aurait subi une baisse significative par rapport à la même période de l’année dernière.
Un total de 598 candidats à l’émigration illégale auraient, en effet, été arrêtés depuis le 1er juin dernier contre plus de 2340 pendant la même période de l’année écoulée. Le nombre de ces candidats appréhendés pendant les périodes estivales des deux années s’élèvent ainsi à près de 3000 personnes dont près d’un millier de ressortissants subsahariens. De même, indiquent les même sources, le nombre de dossiers relatifs à l’émigration clandestine traités par la police de la ville est passé de 368 durant l’été 2001 à une cinquantaine pendant la période allant du 1er juin au 18 août dernier.
Libération
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