Plusieurs personnalités connues au Maroc ont été présentées aujourd’hui devant le procureur dans le cadre de liens avec un gros trafiquant de drogue. Parmi ces individus, un président de club de football.
Une dizaine de réseaux criminels qui s’activent dans le trafic de drogue entre le Maroc et la France, suscite l’inquiétude des services de sécurité français. Dans une interview accordée à l’hebdomadaire l’Express, Manuel Valls, ministre français de l’Intérieur, affirme que ces réseaux font de l’Espagne leur base arrière.
Pour exporter la drogue, notamment la résine de cannabis, du Maroc vers la France, ces trafiquants n’hésitent pas à employer les gros moyens. Des go-fasts, des avions, des hélicoptères ou encore des bateaux, le plus important pour eux c’est d’assurer l’approvisionnement de leurs marchés en drogues.
Ces nouveaux réseaux criminels distribuent leurs marchandises à grande échelle dans les cités françaises où émerge ce que Manuel Valls qualifie de "néobanditisme préoccupant".
L’argent sale généré par la vente du haschich est blanchi de différentes manières. Les trafiquants l’investissent dans l’immobilier ou dans le commerce de bijoux et montres de grande valeur.
Les trafiquants de drogue profitent de la pauvreté et du manque de sécurité dans ces régions pour y faire régner leurs propres lois. Les banlieues des grandes villes françaises connaissent parfois des tensions meurtrières entre les bandes de trafiquants de drogue pour cause de conflits territoriaux ou de règlements de compte.
Jeudi dernier, dans les quartiers nord de Marseille, un adolescent de 17 ans a été abattu dans sa voiture par deux personnes qui le pourchassaient à moto. Les premiers indices laissent penser à un règlement de compte entre deux groupes de trafiquants de drogue.
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