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Quarante ans après l’enlèvement de Paris, le dossier de Mehdi Ben Barka pourrait connaître du nouveau.
Lundi 28 novembre, à onze heures et demie du matin, le magistrat français Patrick Ramael arrive à la cour d’appel de Casablanca pour y rencontrer Jamal Serhane, le juge d’instruction marocain nommé au mois d’octobre par le ministre de la justice marocain, Mohamed Bouzoubaa. Une heure après Patrick Ramael, venu interroger, en compagnie de son confrère marocain, de nouvelles personnes qui, selon des sources, n’ont jamais fait auparavant l’objet d’interrogatoires par les juges qui se sont penchés sur le dossier Ben Barka, quitte la cour, escorté des policiers chargés de sa protection. La collaboration maroco-française sur ce cas pourrait apporter du nouveau. Elle demeure, toutefois, handicapée par le refus des autorités américaines de lever le secret sur les documents concernant les activités politiques de Mehdi Ben Barka ainsi que son enlèvement.
Le 14 Octobre 2005, et après plusieurs demandes, formulées en ce sens, la Commission Consultative du secret de la Défense en France a décidé la déclassification de tous les documents et les informations relatives à l’enlèvement et à l’assassinat de Ben Barka. Suite à une première demande de déclassification des documents du dossier Mehdi Ben Barka avait été formulée en 2001, les membres de ladite Commission avaient seulement décidé la levée partielle du secret défense.
Nadia Ziane - Libération
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