
Depuis la promulgation de la nouvelle loi « asile et immigration » en France, les expulsions sous OQTF visent désormais plusieurs catégories d’étrangers autrefois protégées par la loi.
La fédération des amicales des travailleurs et commerçants marocains en France (FATCMF) a organisé, samedi à Agadir, une rencontre au profit de la communauté marocaine à l’étranger, sous le thème : "Le rôle socio-économique, culturel et politique de la première génération des MRE".
Dans une allocution prononcée à cette occasion, le ministre de l’Energie et des Mines, M. Mohamed Boutaleb, a indiqué que le gouvernement s’est fixé comme priorités, entre autres, la mise en oeuvre d’un nouveau projet de communication avec les MRE basé sur une approche nouvelle dans le traitement des affaires de la communauté marocaine à l’étranger.
M. Boutaleb a en outre réitéré la détermination du gouvernement d’être à l’écoute des propositions émises par les MRE eux mêmes ou par leurs instances représentatives dans les pays d’accueil en vue d’améliorer leurs conditions de vie et le niveau des services qui leur sont offerts.
De son côté, le président de la FATCMF, M. Mohamed Achbib, a rendu hommage à la première génération des MRE, soulignant que c’est grâce aux efforts qu’elle a fournis, que la 2ème et 3ème générations bénéficient aujourd’hui de plusieurs acquis.
Il a également insisté sur la nécessité d’accorder l’intérêt qui convient à la communauté marocaine à l’étranger notamment lors des périodes de retour aux pays d’accueil pendant lesquelles "le niveau des services fournis régresse par rapport au début de la saison de transit".
Pour sa part, M. Ahmed Farghab, a prononcé une allocution au nom de la Fédération dans laquelle il a exposé les difficultés que rencontre la communauté marocaine à l’étranger, s’interrogeant sur le sort des recommandations et propositions soumises par la Fédération à plusieurs parties chargées des questions des MRE.
Le vice-président de la FATCMF, M. Houcine Takant, a quant à lui évoqué les problèmes auxquels font face les MRE qui investissent au Maroc, notamment la lenteur au niveau des procédures administratives.
D’après Map
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