
Un durcissement du traitement administratif des étrangers, même en règle, se dessine à Nantes. Une note interne de la police dévoile une procédure inédite qui fait grincer des dents.
Un réseau d’immigration clandestine d’un genre particulier a été récemment démantelé en Espagne. Des Marocaines prétendaient être victimes de violence conjugale, pour régulariser leur situation dans la péninsule ibérique.
Des Marocains en situation régulière en Espagne, jouaient le rôle des maris violents moyennant 2000 à 4000 euros. Les prétendues victimes portaient alors plainte, puis faisaient une demande de résidence et de travail en leur qualité de femmes battues, auprès du Bureau de d’immigration d’Alméria.
Une fois régularisées, ces femmes retiraient leurs plaintes. A Alméria, quatorze fausses dépositions pour violences conjugales ont ainsi été découvertes par les autorités locales.
Au total 18 personnes, toutes marocaines, dont les trois initiateurs du réseau, ont été arrêtées par la police d’Alméria.
En Espagne, 130.000 femmes sont victimes de violence conjugale. Pour faire face, l’Etat a accordé un budget de 4 millions d’euros au programme d’assistance aux femmes battues.
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