Rachida Dati réclame 6000 euros de pension alimentaire

4 septembre 2014 - 17h44 - France - Ecrit par : Bladi.net

L’ancienne ministre de la justice franco-marocaine Rachida Dati réclame 6000 euros de pension alimentaire à Dominique Desseigne, qu’elle désigne comme étant le père de sa fille Zohra.

Lors de la dernière audience qui s’est déroulée mardi, Rachida Dati est venue au tribunal de Versailles pour défendre le cas de l’éducation particulière de son enfant. Une « éducation particulière de l’enfant d’une ex-Garde des sceaux, maire d’arrondissement à Paris et parlementaire européen, suivie de très près par les paparazzis », a-t-elle déclaré.

L’ancienne Garde des sceaux réclame également le versement rétroactif des pensions alimentaires dues depuis la naissance de son enfant en 2009, soit 288.000 euros.
Pour sa part, le PDG du groupe Lucien Barrière a refusé de se soumettre au test de paternité arguant que l’actuelle maire du VIIè arrondissement de Paris, n’a pas fourni des éléments précis sur la date de conception de l’enfant.

A l’issue de l’audience, Rachida Dati est sortie précipitamment de la salle et a quitté le tribunal dans une voiture aux vitres teintées, rapporte l’AFP.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Paris - Droits et Justice - Rachida Dati

Aller plus loin

Zohra Dati est bien la fille de Dominique Desseigne

La fille de Rachida Dati, Zohra, a bien comme père Dominique Desseigne. La justice vient de confirmer en appel la paternité de l’homme d’affaires.

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : mères célibataires, condamnées avant même d’accoucher

Au Maroc, les mères célibataires continuent d’être victimes de préjugés et de discriminations. Pour preuve, la loi marocaine n’autorise pas ces femmes à demander des tests ADN pour établir la paternité de leur enfant.

L’affaire "Escobar du désert" : les dessous du détournement d’une villa

L’affaire « Escobar du désert » continue de livrer ses secrets. L’enquête en cours a révélé que Saïd Naciri, président du club sportif Wydad, et Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental, en détention pour leurs liens présumés avec le...

Blanchiment d’argent : la justice marocaine frappe fort

Le Maroc a réalisé des avancées significatives dans sa lutte contre le blanchiment d’argent. C’est ce qui ressort du septième rapport annuel de la présidence du ministère public, publié le 6 mars 2024. Ce document officiel montre une évolution positive...

Immobilier au Maroc : bonne nouvelle pour les nouveaux acquéreurs

Des changements ont été opérés pour impacter positivement le secteur de l’immobilier. Le délai prévu dans l’article 573 relatif à l’introduction d’une action en justice pour défaut de garantie n’est plus limité à 365 jours.

Poupette Kenza : compte Instagram désactivé après des propos « antisémites »

L’influenceuse aux plus d’un million d’abonnés sur Instagram, Poupette Kenza, se retrouve au cœur d’une vive controverse après avoir tenu des propos jugés antisémites. Dans une story publiée le 15 mai 2024, elle affirmait sans équivoque son soutien à...

ADN au Maroc : vers un fichage incontrôlé ?

L’utilisation à des fin illégales des empreintes et des échantillons d’ADN des Marocains, prélevés dans le cadre des enquêtes criminelles, préoccupe des parlementaires qui ont interpelé le gouvernement à ce sujet.

Affaire de viol : Achraf Hakimi devant le juge

L’international marocain du Paris Saint-Germain, Achraf Hakimi, a eu affaire à la justice ce vendredi matin, en lien avec une accusation de viol portée contre lui.

Un député marocain poursuivi pour débauche

Le député Yassine Radi, membre du parti de l’Union constitutionnelle (UC), son ami homme d’affaires, deux jeunes femmes et un gardien comparaissent devant la Chambre criminelle du tribunal de Rabat.

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...