Eurostat, institution relevant de la Commission européenne chargée de produire et diffuser des statistiques communautaires, a dévoilé le nombre de Marocains ayant obtenu les permis de travail temporaire en 2023.
Le sort réservé aux ressortissants marocains installés en Irak avant la guerre et le devenir de leurs biens ont fait partie des questions posées par le groupe socialiste à l’ouverture de la session parlementaire mercredi dernier.
Le groupe socialiste a exprimé son inquiétude concernant les conditions des Marocains établis en Irak avant le début des hostilités américano-britanniques et rappelé que 83 Marocains ont franchi la zone frontalière jordano-irakienne en se débrouillant avec leurs propres moyens pour quitter un pays ravagé par la guerre.
Répondant à cette question, Mme Nezha Chekrouni, ministre déléguée auprès des Affaires étrangères et de la Coopération chargée des Marocains résidant à l’étranger (MRE), a indiqué que son département a redoublé d’efforts pour pouvoir communiquer avec toutes les ambassades du Maroc en Irak et dans les pays voisins. Ces contacts ont été d’abord établis pour connaître le nombre de ressortissants marocains se trouvant sur ces territoires, suivre leur mouvement et garantir le rapatriement de ceux qui le désirent. Pour ce qui est des chiffres, Mme Chekrouni, a annoncé que le ministère a rapatrié 28 Marocains de la Syrie et 38 autres du camp Erroueiched en Jordanie. Une mission à laquelle ont pris part plusieurs départements ministériels, à savoir la Primature, les ministères de l’Intérieur et de la Justice.
Le groupe socialiste, représenté par M. Abderrahmanne Chennaf, a ensuite rétorqué en notant que les ressortissants marocains en Irak se chiffrent par milliers et non par dizaines. Le député socialiste a précisé que ces ressortissants ont fait leur vie en Irak tout en soulignant que leur sécurité et celle de leurs biens et intérêts sont une responsabilité de l’Etat marocain.
Libération Maroc
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