Les Marocains sont friands des sites pour adultes pendant ce mois de ramadan. À quel moment visitent-ils ces sites ?
"Une publicité érotique" tournée en partie par des étudiants de l’université Al Akhawayn, d’Ifrane, dans un des studios de la première chaîne de télévision publique marocaine Al Aoula, défraie la chronique au Maroc.
Les étudiants autorisés par l’une des plus hautes instances de la Société de Radio Télévision Marocaine (SNRT), ont même exploité une présentatrice du journal francophone d’Al Aoula, et les équipements de la chaîne publique, pour faire passer leur message.
La publicité visionnée par la rédaction de Bladi.net et largement relayée sur YouTube avant d’être supprimée, a soulevé une forte polémique sur les réseaux sociaux. Les producteurs de la vidéo se seraient eux excusés auprès de la journaliste.
Des milliers de Marocains se demandent "Comment peut-on exploiter impunément un établissement public, pour produire une publicité de préservatifs contenant une scène de sexe" dans une voiture, au sommet d’une montagne, avec la présence d’une journaliste d’Al Oula".
Mustapha El Khalfi, ministre de la Communication, a affirmé mercredi que ladite "publicité érotique" tournée en partie dans les studios d’Al Oula, n’a été diffusée sur aucune chaîne publique marocaine.
Cette publicité est une offense envers la SNRT, précise le ministre, appelant la direction de la chaîne à entreprendre les procédures judiciaires nécessaires à l’encontre des auteurs de cette publicité.
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