La rumeur selon laquelle le péage sur les autoroutes marocaines aurait augmenté est fausse, vient d’indiquer Anouar Benazzouz, directeur général de la société nationale des Autoroutes Du Maroc (ADM).
Le nouveau contrat-programme de la Société nationale des Autoroutes du maroc (ADM) avec l’Etat n’est toujours pas défini, ceci, malgré la réunion tenue en mars dernier par l’ADM avec sa tutelle. Une situation qui n’est pas sans occasionner des déconvenues à l’entreprise publique indiquée.
L’hebdomadaire La Vie Éco, qui a consacré un dossier au sujet, affirme que le nouveau contrat-programme censé faire suite au précédent, arrivé à terme en 2016, devrait introduire plusieurs nouveautés, notamment, en matière de financement des investissements (option de Partenariat Public-Privé) et d’ouverture du capital aux institutionnels et aux capitaux privés. Cependant, les négociations entamées cette même année n’ont pas évolué jusque-là, occasionnant ainsi un manque de visibilité pour l’entreprise publique. L’un des points d’achoppement est, sans aucun doute, "le refus de l’ADM de céder à la moindre concession, notamment, sur l’exploitation de son réseau d’autoroutes", informe l’hebdomadaire.
En effet, l’introduction d’un financement privé obligerait l’ADM à renoncer, selon La Vie Éco, à une part importante de sa rentabilité générée par l’exploitation du réseau. Ceci fait écrire au média que "la société devra s’imposer une profitabilité rémunératrice et récurrente". Or, indique-t-il, "la bonne dynamique que retrouve peu à peu l’entreprise publique, avec des résultats financiers en amélioration, a convaincu le top management de ne pas céder".
L’ADM détient certes des projets intéressants qui lui permettent d’afficher de nobles ambitions dont la plus importante est d’investir, cette année, 1,46 milliard de DH, afin d’élargir son réseau qui a atteint déjà 1800 km. Cependant, souligne la même source, l’entreprise ne peut plus miser sur le soutien financier exclusif de l’Etat.
Dès lors, il lui faudra aujourd’hui trouver "un montage financier prenant en considération, à la fois, son niveau d’endettement, ses engagements en matière d’investissements, de l’échéancier des réalisations, des intérêts financiers des entités qui pourraient participer au financement et, aussi, de sa propre rentabilité", fait observer l’hebdomadaire.
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