Trois députés marocains viennent d’être déférés devant la justice pour corruption. Déjà une vingtaine de parlementaires sont poursuivis en justice pour des faits de corruption et dilapidation des deniers publics.
Les réactions continuent après la profanation du drapeau marocain ce week-end à Paris pendant une manifestation. Le lundi 28 octobre, le Parlement marocain a répondu à cet acte qualifié de « lâche et enfantin ».
L’hymne national a résonné au sein de l’hémicycle pour montrer la fierté et la dignité du peuple marocain debout sous son drapeau malgré sa profanation en terre parisienne.
Selon Hespress, ministres et parlementaires, en présence du Chef du Gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, ont repris les paroles du poète Ali Squalli Houssaini pour répondre au piétinement du drapeau marocain.
Le drapeau national a été piétiné par plusieurs manifestants et brûlé par une manifestante indépendantiste rifaine lors d’un rassemblement samedi à Paris en commémoration de la mort de Mohcine Fikri.
Le Conseil de la Communauté marocaine à l’étranger (CCME) a immédiatement dénoncé cette profanation qui constitue une « atteinte grave à l’un des symboles de la souveraineté nationale et à la dignité des Marocains » aussi bien dans le Royaume qu’ailleurs. Pour le CCME, « la profanation du drapeau national est un acte criminel qui n’a aucun rapport avec la liberté d’expression ».
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