Les faits remontent au 17 avril 2013 lors d’une réunion publique organisée par l’élu d’origine marocaine et à laquelle participait des commerçants, des patrons de boites nuit, sauf un qui n’a pas été admis à la réunion. Ce dernier écrit un message auquel une commerçante de la ville répond : « De quel droit ce Maghrébin se permet-il de ne pas laisser entrer ton fils ? », avant d’ajouter : « Vivement que l’on mette tous ces bons à rien dehors. ».
Ce sont ces propos qui sont à l’origine de ces poursuites judiciaires, rapporte le journal Sud Ouest . N’ayant pas voulu faire une lettre publique d’excuse à Mostafa Moutawakkil et effectuer un stage de citoyenneté, elle est aujourd’hui poursuivie pour incitations à la haine raciale et propos racistes.
La décision du tribunal doit être rendue le 6 mai prochain.