Quatre étudiants ont été condamnés à six ans de prison ferme et trois autres ont été condamnés à des peines de trois ans fermes. Une autre étudiante a, elle, été condamnée à deux ans de prison ferme.
Mais le principal accusé dans cette affaire n’était pas présent hier au tribunal. En fuite depuis les faits, un mandat d’arrêt a été lancé à son encontre par la police.
En plus de ces peines de prison, tous les accusés ont été condamnés à payer conjointement 200.000 dirhams à la victime, la jeune Chaimae, employée à la cafétéria de la Faculté des sciences de Meknès.
Ces étudiants étaient poursuivis pour violences contre des fonctionnaires publics dans l’exercice de leurs fonctions et détention d’armes blanches, séquestration et insulte. En mai dernier, ils lui avaient lié les mains, « couvert ses yeux d’un châle en coton et rasé de force ses cheveux ».