Canal+ a confirmé cette semaine que la série « Terminal », projet de l’humoriste franco-marocain Jamel Debbouze, suivra la lignée de la célèbre série « H » qui a connu un très gros succès au début des années 2000.
C’est le 31 juillet que la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) devait se prononcer officiellement sur la recevabilité juridique des demandes de licences audiovisuelles et ce n’est que le 11 août que la deuxième vague de libéralisation entrera dans sa phase d’appel d’offres.
Pour rappel, la loi prévoit de départager les projets par cette procédure lorsqu’ils se présentent pour une même licence. A ce jour, ce sont pas moins de 26 projets qui ont été déclarés « recevables juridiquement » pour une demande de création de radio ! Lorsqu’on sait qu’il n’y a que 5 licences disponibles, les démarches nécessaires pour décrocher l’une des précieuses autorisations prendront des airs de guerre à couteaux tirés. En effet, les postulants devront présenter les caractéristiques techniques de leurs projets, leur programmation et orientation et leur montage financier.
Déjà, ce n’est plus un secret pour personne, des noms connus sont en lice tels que FC Com, l’entreprise Dililio qui compte dans son tour de table le fils de l’ancien Premier ministre Driss Jettou ou encore Faouzi Chaâbi. La libéralisation de l’audiovisuel attire également les investisseurs étrangers. Un autre magnat des médias a déjà présenté son dossier : le groupe Lagardère Media dont la filiale, Lagardère Active, est déjà propriétaire des radios Europe 1, Europe 2 et RFM.
Auprès de la Haca, on affirme que tous les prétendants ont les mêmes chances à condition de se conformer au cahier des charges, qui a été simplifié suite à l’expérience de la première vague. Qu’y a-t-il dans ces projets ? A une exception près, il s’agit de radios régionales même si elles devraient déployer leurs ondes pour toucher 80% des Marocains.
Leurs orientations sont multiples : généralistes ou de proximité. Et l’on assiste à l’émergence de radios thématiques et plus précisément orientées vers le sport et la musique.
L’autre volet de cette deuxième vague portera sur l’extension de la couverture pour les radios lancées lors de la première... selon la disponibilité des fréquences ! L’objectif étant de proposer le même contenu et le même choix à tous les Marocains.
La télévision n’est pas en reste puisque pour seulement deux licences, 11 projets ont été présentés. Lorsqu’on sait que Médi 1 Sat, chaîne satellitaire de la radio éponyme, a nécessité un investissement de 200 MDH, cela donne une idée de l’importance des capitaux à mobiliser pour le lancement de tels projets.
Source : La vie éco - Noredine El Abbassi
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