Tout est parti d’une plainte déposée par une association de protection des biens publics, rapporte le quotidien Assabah. Des rapports de la Cour des comptes, de l’inspection générale des finances et de l’administration territoriale ont confirmé ces soupçons de la partie plaignante. D’autres personnes à savoir des présidents de conseil élus ainsi que des entrepreneurs sont également impliqués dans ces dossiers de malversations.
Au nombre de ces dossiers, il y a des marchés accordés à des sociétés et à des proches en violation des règlements en vigueur. À cela s’ajoutent d’autres irrégularités relevées sur les budgets réservés aux travailleurs journaliers et dans l’aide allouée aux familles démunies pendant la période du coronavirus.
Le Procureur du roi près de la Cour des comptes, après avoir pris connaissance des dossiers en litige a présenté les mis en cause au ministère public qui devra prendre les décisions appropriées.