Le Front Polisario dénonce et menace le Maroc
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Après l’échec de ses pressions sur l’ONU, la direction du Polisario fait parler d’elle à nouveau. En plus d’un ultimatum à la Minurso, elle a autorisé l’installation de ses troupes au poste frontalier de Guergarat, pourtant, considéré comme une zone tampon, conformément à l’accord de cessez-le-feu de 1991.
Le quotidien Assabah rapporte que, défiant les mises en garde des Nations Unies, le chef des séparatistes, Brahim Ghali, a autorisé l’occupation, par des convois de plusieurs véhicules, du poste frontalier de Guergarat et y installer des tentes, afin de bloquer le trafic commercial et civil dans cette zone frontalière, entre le Maroc et la Mauritanie. Au mépris de la mise en garde du responsable onusien contre toute tentative de sa fermeture, conformément à l’accord de cessez-le-feu de 1991 parrainé par l’ONU. Cet accord fait du dispositif de sécurité que le Maroc avait construit dans le milieu des années 80, une ligne de cessez-le-feu où les forces de l’ONU se déploient pour le faire respecter.
En réponse directe aux déclarations du secrétaire général de l’ONU, Brahim Ghali a déclaré, mardi dernier, que la Minurso ne pouvait être un simple « instrument », indique la même source, ajoutant que le Polisario est coutumier des menaces, à l’approche de la réunion du Conseil de sécurité pour étudier ce dossier. Déjà en 2017, rappelle le quotidien, les séparatistes avaient mobilisé leurs éléments dans cette zone, avant de se retirer, pour éviter une condamnation officielle de cet organisme principal de l’ONU.
Ainsi, le Polisario cherche à attirer l’attention du Conseil de sécurité qui s’apprête à étudier le dossier du Sahara et à renouveler le mandat de la Minurso. Il faut rappeler que le Polisario engage des coupeurs de route armés pour interdire la circulation dans la zone de Guergarat et parfois s’en prendre aux chauffeurs en partance vers la Mauritanie.
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