C’est ce que viennent de découvrir les enquêteurs après une perquisition effectuée au domicile de Ángel Luis Viana où la police a récupéré des données issues de son smartphone et de son ordinateur.
D’après le site ABC.es, qui revient longuement sur ce drame, le Guardia civil âgé de 31 ans a déjà participé à des réunions néonazies dans un magasin d’équipements militaires situé dans la région de Madrid.
Les enquêteurs n’excluent donc plus la thèse raciste de ce qui s’apparente à un assassinat de sang froid, d’autant plus que le policier aurait déclaré lors de son arrestation par ses collègues « qu’avant que l’un d’entre eux (ndlr : les Arabes) nous explose avec une bombe, c’est moi qui l’explose ».
Le journal donne également des détails supplémentaires issus de l’enquête de police. On apprend ainsi que le policier a volontairement heurté Younes S. avec sa voiture et qu’il en était sorti avant de se diriger vers le Marocain son arme à la main en tirant au moins une douzaine de coups de feu.