
Depuis la promulgation de la nouvelle loi « asile et immigration » en France, les expulsions sous OQTF visent désormais plusieurs catégories d’étrangers autrefois protégées par la loi.
La communauté marocaine résidant en Espagne était forte de 420.556 membres à la fin de l’année 2004, soit la plus nombreuse après les équatoriens (475.698), des immigrés établis sur la péninsule ibérique, selon l’Institut national de la Statistique (INE).
A la fin du mois de janvier 2005, l’Espagne comptait 3,5 millions d’immigrés, soit 8% des 43 millions d’espagnols, a précisé le président de l’INE. Par ordre d’importance, après les équatoriens et les Marocains, arrivent dans l’ordre, les colombiens (248.894) et les roumains (207.960). Les chiffres de l’INE montrent que le nombre des équatoriens est monté en flèche depuis le dernier recensement, soit plus de 85.000 personnes. La communauté roumaine compte plus de 70.600 alors que le nombre des marocains n’a augmenté que de 41.577 personnes. Le nombre des étrangers en provenance de pays membres de l’Union européenne (630.037) est également en augmentation. Mais le profil de ces étrangers, en premier lieu les allemands, n’est pas celui de l’immigré économique classique. On comprend, par leur moyenne d’âge, 65 ans, que ces européens ont choisi l’Espagne, pays de soleil, comme destination pour passer leur retraite. La répartition par sexe des immigrés résidant en Espagne montre que les Marocains sont deux fois plus nombreux que les Marocaines alors que les natifs d’Amérique du Sud sont majoritairement de sexe féminin. Au 1er janvier 2005, le nombre de ressortissants marocains légalement établis en Espagne s’élevait à 386.958 personnes, dont 35.755 régularisés, sur les cinq dernières années, via la procédure du regroupement familial.
Map - L’Economiste
Ces articles devraient vous intéresser :