
Le Maroc pourrait faire face à une grave crise sanitaire et à une augmentation des incidents de violence et de criminalité, en raison de la propagation rapide de la drogue « l’boufa » qui détruit les jeunes marocains en silence.
La décision du ministère de la Santé de réduire le prix de 319 médicaments a poussé les laboratoires pharmaceutiques à brandir la menace de retrait des médicaments à faible coût de revient du circuit commercial.
Le retrait concerne des médicaments avec des prix abordables indiqués dans certaines maladies graves, et ne disposant pas de copies génériques sur le marché. Selon Al Massae, les industriels justifient leur décision par une marge bénéficiaire trop faible, surtout après la réduction des prix imposée par le ministère de la santé.
Pour Amine Bouzoubaa, le président de la Confédération des syndicats des pharmaciens, le retrait des médicaments aux prix très bas présentera une vraie problématique pour les patients démunis, surtout que cela va concerner de graves maladies, telles que la glande thyroïdienne qui est traitée à six dirhams pour une boîte de 30 comprimés, ou encore la coagulation sanguine dont les médicaments commercialisés restent très abordables par rapport aux 700 dirhams de la molécule mère.
Dans un souci de faciliter l’accès aux traitements et de réduire le poids des charges sur la couverture médicale, le ministère de la santé avait décidé de réduire le prix de 319 médicaments, en accordant aux industriels une exonération de la TVA.
Selon la même source, le ministère avait précisé que cette réduction concernerait certains médicaments spécifiques, tels que les dérivés sanguins, les antibiotiques, les traitements contre l’anémie et l’hémorragie, ainsi que les médicaments pour le traitement de l’épilepsie.
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