Face à la pire sécheresse qu’il connaît depuis quatre décennies, le Maroc prend des mesures pour réglementer la production de pastèques qui nécessite une importante quantité d’eau.
La désertification coûte au Maroc quelque 7,5 milliards de dirhams par an, selon les derniers chiffres rendus publics mardi à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la désertification, que le Maroc célèbre le 17 juin à l’instar du reste du globe.
La désertification, qui menace plus d’un milliard de population mondiale, se trouve aggravée au Maroc par la dégradation de près de 31.000 hectares de couvert forestier, indique le département des eaux et forêts au Maroc.
La politique de la construction des barrages figure, depuis l’indépendance du pays en 1956, comme priorité stratégique, ce qui a donné lieu à la construction de plus de 100 grands barrages durant un demi-siècle, permettant une mobilisation de près de 15 milliards de m3 d’eau.
Le royaume chérifien, qui compte à ce jour 120 grands barrages en plus de centaines de barrages collinaires, ambitionne d’atteindre le chiffre de 150 à l’horizon 2015.
Les terres agricoles irriguées frôlent ainsi 1,5 millions d’hectares et peuvent franchir le cap des 2 millions en 2015, relève-t-on. Le reboisement de près de 620.000 hectares s’inscrit également dans cette dynamique de lutte contre la désertification.
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