Dans une note sur l’impact du coronavirus sur la situation économique, sociale et psychologique des ménages, le HCP indique qu’à cause du manque de moyens, l’accès aux services de santé a été réduit pour 34,2 % de malades chroniques, 35,6 % des malades passagers et 26,2 % de bénéficiaires de services de santé maternelle.
La peur d’être contaminés par le virus, quant à elle, a limité l’accès aux services de santé reproductive pour 36 % de malades, ajoute la même source qui précise que 45,2 % de malades chroniques ayant nécessité un examen médical, n’ont pas bénéficié de soins pendant le confinement, soit 46,6 % d’hommes et 44,4 % de femmes, 53,2 % en milieu rural et 41,4 % en zone urbaine, 48 % de pauvres et 37 % de riches, 64 % d’enfants de 6 à 14 ans et 39,2 % d’enfants de moins de 5 ans.
Aussi, 37 % des malades passagers n’ont-ils pas pu bénéficier de soins, soit 46 % en milieu rural contre 33 % en milieu urbain, 41 d’hommes et 35 % de femmes.
Par ailleurs, 26,2 % e femmes n’ont pu bénéficier d’un suivi de grossesse ou de consultations prénatales et postnatales, soit 22 % en zone urbaine et 33 % en milieu rural.
Environ 21 % des femmes ayant besoin d’un suivi médical lié à la santé reproductive, n’ont pu en bénéficier, soit 27 % en milieu rural contre 17 % en milieu urbain.
Cette étude, réalisée du 15 au 24 juin 2020 sur un échantillon représentatif de 2 169 ménages, vise à déterminer l’évolution des comportements socioéconomiques et évaluer ses impacts sur les différentes couches de la population marocaine en matière d’accès aux produits de base, à l’éducation, à la santé, à l’emploi et au revenu.