Ces chiffres ont été révélés par le journal espagnol El Español, qui accuse le Maroc d’être à l’origine de cette opération d’espionnage à grande échelle, sans toutefois avancer de preuves.
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Pour sa part, le gouvernement espagnol, qui a récemment reconnu le plan marocain d’autonomie du Sahara, a évité de pointer le royaume ou toute autre partie, en attendant l’achèvement des enquêtes lancées dès l’éclatement de l’affaire, il y a un environ un an.
Bien avant l’éclatement de cette affaire, plusieurs pays dont la France et l’Algérie avaient accusé le Maroc d’utiliser Pegasus pour espionner les téléphones de leurs responsables. Le royaume se serait également servi de ce logiciel pour surveiller des militants politiques marocains et sahraouis, selon Amnesty International.