Depuis l’éclatement de l’affaire, le directeur de cabinet de Sanchez, Oscar Lopez, a été chargé de contacter des journalistes pour relier l’espionnage à une entreprise internationale, fait savoir Ok Diario, précisant que les autorités espagnoles évitent d’irriter le Maroc en raison des accords auxquels sont parvenus Mohammed VI et Pedro Sanchez lors de la visite de ce dernier à Rabat le 7 avril dernier, dont notamment la réouverture des frontières de Ceuta et Melilla et la création des douanes commerciales.
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Ces deux points importants pour l’Espagne, encore en souffrance, pourraient ne plus être concrétisés si le pays accusait ouvertement le Maroc de cet espionnage des téléphones de Sanchez et de Robles. L’année dernière, le Maroc était accusé d’avoir espionné le téléphone du président français, Emmanuel Macron, et celui de plusieurs de ses ministres. L’Élysée n’a jamais confirmé ces allégations. Mardi, le journal britannique The Guardian a révélé que Rabat aurait espionné quelque 10 000 téléphones dont plus de 200 en Espagne.
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Des sources gouvernementales ont confirmé que l’ancienne ministre des Affaires étrangères, Arancha González Laya, a également été espionnée en pleine crise avec le Maroc. Le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, et la ministre de la Justice, Pilar Llop, alors présidente du Sénat, ont aussi donné leurs téléphones pour être analysés.