« Nous n’acceptons pas que Ceuta et Melilla soient qualifiées de villes occupées parce qu’elles sont des territoires espagnols, européens, internationalement reconnus […] Mais nous devons également comprendre que le Maroc mérite la même considération lorsque nous parlons des questions qui les concernent », a déclaré Pedro Sanchez, lors de sa comparution devant le Congrès pour rendre compte de la nouvelle relation avec le Maroc après le changement de position sur le Sahara.
Pedro Sanchez a ajouté que « la souveraineté espagnole sur Ceuta et Melilla ne fait aucun doute ». Deux mois après la signature de la déclaration commune le 7 avril à Rabat, laquelle a marqué le début de la nouvelle étape de la relation, basée sur la confiance et le respect mutuel, il a noté des avancées positives, même si beaucoup reste encore à faire. Grâce à cette déclaration, les relations entre les deux pays ont une base plus solide, a-t-il assuré.
Il affirme avoir expliqué au roi Mohamed VI que « la souveraineté espagnole sur Sebta et Melilla » font partie du territoire espagnol.
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Concernant la réouverture des frontières terrestres à Sebta et Melilla, il a souligné que la contrebande ne sera plus tolérée et qu’il revient aux opérateurs économiques espagnols et marocains de choisir la meilleure voie pour leurs transactions commerciales dans un cadre légal qui sera défini par les pouvoirs publics.
Le président du gouvernement espagnol a aussi expliqué que le changement de position de l’Espagne sur le Sahara est une décision qui ne va pas contre les intérêts du Sahara, mais qui contribue à la recherche d’une solution au conflit, acceptée par les parties et dans le cadre des Nations unies. Sanchez a rappelé que d’autres pays comme les États-Unis, la France ou l’Allemagne partagent la position de l’Espagne.