Maroc-Espagne : déjà cent jours de crise sans issue évidente
Les tensions entre le Maroc et l’Espagne, ouvertes avec l’accueil en avril de Brahim Ghali, le leader du Front Polisario, dans un hôpital de Logroño, durent depuis maintenant...
Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a réitéré sa volonté d’œuvrer pour le règlement de la crise diplomatique entre le Maroc et l’Espagne. Pour y parvenir, il préfère jouer la carte de la discrétion.
Lors d’une conférence de presse animée au Palais de la Moncloa, Pedro Sánchez a été interpellé sur l’état d’avancement ou les progrès dans la recherche de solution à la crise entre son pays et le Maroc, rapporte Eldiario.es. « Tout simplement, la discrétion », a-t-il répondu. « Mais pour réaffirmer ce que j’ai dit à maintes reprises, c’est que le Maroc est, évidemment, un partenaire stratégique pour notre pays », a-t-il ajouté.
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Le chef du gouvernement préfère ainsi jouer la carte de la discrétion pour régler la crise diplomatique entre les deux pays. Une position qu’a déjà adoptée le nouveau chef de la diplomatie espagnole. Lors de la cérémonie d’hommage aux victimes du Covid-19 à Madrid, Jose Manuel Albares assurait que le réchauffement des relations entre l’Espagne et le Maroc « semble être sur la bonne voie » sans donner plus de détails. Il a également demandé en marge de sa première visite à Londres que « la diplomatie soit autorisée à travailler tranquillement », car « il faut des résultats et non des gros titres ».
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L’admission de Brahim Ghali, leader du Polisario dans un hôpital espagnol le 18 avril avait provoqué une crise diplomatique entre le Maroc et son voisin du Nord. Une crise qui s’est aggravée suite à l’arrivée massive de plus de 10 000 migrants à Ceuta et Melilla en mai dernier. Rabat avait rappelé son ambassadrice à Madrid, Karima Benyaich pour consultation. De son côté, le chef du gouvernement a sacrifié la désormais ancienne ministre des Affaires étrangères, Arancha González Laya, pour tenter de calmer la colère du Maroc.
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