Au Maroc, la mère divorcée, qui obtient généralement la garde de l’enfant, n’en a pas la tutelle qui revient de droit au père. Les défenseurs des droits des femmes appellent à une réforme du Code de la famille pour corriger ce qu’ils qualifient...
La justice espagnole va se prononcer demain, jeudi, sur l’extradition de Daniel Galvan, pédophile condamné au Maroc à 30 ans de prison pour avoir violé 11 enfants à Kenitra.
D’après l’avocat du pédophile, Manuel Maza, interrogé par l’agence EFE, la décision du tribunal devrait être rendue ce jeudi, à 10h30, avec la présence de Daniel Galvan, emprisonné depuis le 5 août dernier à la prison Herrera de la Mancha, dans la province de Ciudad Real. La séance sera publique.
L’avocat est convaincu que l’Audience Nationale va contredire l’avis du Conseil des ministres, qui a donné son aval pour son extradition. De plus, Galvan avait demandé, bien avant la grâce accordée par le Roi du Maroc, à purger le restant de sa peine dans une prison espagnole, poursuit l’avocat.
C’est donc la haute juridiction de décider si le pédophile devra être extradé vers le Maroc, mais c’est le gouvernement espagnol "qui aura le dernier mot". Mais si celle-ci refuse l’extradition du pédophile, l’avocat demandera la remise en liberté immédiate de son client, comme le stipule la loi.
Mise à jour : La justice espagnole s’oppose à l’extradition du pédophile espagnol. L’Audience nationale invoque sa nationalité espagnole.
Mise à jour 18 novembre 2013 : Même s’il ne sera pas extradé au Maroc, le pédophile Daniel Galvan Fina purgera le restant de sa peine de 30 ans, dans une prison espagnole.
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