Pays-Bas : 50% des Marocains ont commis un délit avant 22 ans

25 juin 2010 - 14h10 - Monde - Ecrit par : L.A

Selon une récente enquête sur la criminalité aux Pays Bas, près d’un Marocain sur deux a commis au moins un délit avant ses 22 ans.

L’enquête, menée pour le magazine "Criminologie", ne concernerait que les jeunes nés après 1984. En ressort que les jeunes marocains de moins de 22 ans ont, pour 54% d’entre eux, eu à faire avec la police contre 20% seulement chez les jeunes d’origine néerlandaise. Un tiers de ces jeunes a eu plus de cinq altercations avec les services de polices et la moyenne d’âge du premier délit chez ces jeunes tourne autour des 16 ans.

Même constat chez les filles où les Marocaines sont 16,6% a avoir été impliquées dans affaires policières contre 5,4% chez les filles d’origine néerlandaise.

Comme à son habitude, le député de droite, Geert Wilders, s’est saisi de l’information pour stigmatiser la communauté marocaine. "Les interpellés, les emprisonné et les expulsé", voila la solution que propose le chef du PVV.

Wilders, qui a profité de ce rapport pour réclamer l’instauration d’une "unité nationale anti-violence des rues" a déclaré qu’il fallait expulser ces jeunes afin "qu’ils rendent les rues de Rabat et de Casablanca incertaines plutôt que celles des Pays-Bas".

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Pays-Bas - Racisme - Intégration - Expulsion - Immigration - Jeunesse - Criminalité - Geert Wilders

Ces articles devraient vous intéresser :

Médecins maghrébins en France : l’exil comme solution ?

Après une percée au premier tour des législatives françaises, la perspective de voir le Rassemblement national (RN) présidé par Jordan Bardella, qui place l’immigration au cœur de la campagne électorale, remporter la majorité absolue le 7 juillet,...

"Lbouffa" : La cocaïne des pauvres qui inquiète le Maroc

Une nouvelle drogue appelée « Lbouffa » ou « cocaïne des pauvres », détruit les jeunes marocains en silence. Inquiétés par sa propagation rapide, les parents et acteurs de la société civile alertent sur les effets néfastes de cette drogue sur la santé...

Criminalité au Maroc : les chiffres

Les chiffres officiels de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) montrent les baisses importantes dans toutes les catégories de crimes en 2023.

Agression sauvage d’une femme voilée dans un magasin LiDL à Marignane

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) réagit à « l’agression raciste et antimusulmane dont a été victime une femme de 42 ans en situation de handicap, portant un voile et récemment affaiblie par un traitement de chimiothérapie. » L’organisation...

Maroc : le débat sur l’interdiction de TikTok s’invite au parlement

Plusieurs députés marocains appellent à l’interdiction de TikTok au Maroc. Ils s’inquiètent de la qualité des contenus publiés sur ce réseau social chinois qui, selon eux, constitue un danger pour la jeunesse.

Islam en France : le coup de gueule de Malik Bentalha

L’humoriste Malik Bentalha a exprimé son inquiétude grandissante quant à la situation des musulmans en France.

France : le port du voile, un frein majeur à l’emploi

Une étude de l’Observatoire national des discriminations et de l’égalité dans le Supérieur (Ondes), parue cette semaine, met en évidence un obstacle majeur à l’emploi en France : le port du voile.

Une campagne pousse les jeunes Marocains à prier

De jeunes Marocains ont lancé une campagne numérique pour inciter leur génération à cultiver une vie de prière, soulignant l’importance de celle-ci dans la pratique de leur foi musulmane.

Interdire ou réguler TikTok ? Le Maroc cherche la solution

Menacé d’interdiction aux États-Unis et en Europe, TikTok est de plus en plus décrié dans le monde. Au Maroc, des voix continuent d’appeler à l’interdiction de l’application chinoise. Mais plutôt que de l’interdire, des experts appellent à encadrer son...

Des Marocains réduits à l’esclavage dans le Lot-et-Garonne

Vingt travailleurs marocains ont été exploités dans des conditions indignes par une agricultrice du Lot-et-Garonne. Attirés par la promesse d’un contrat de travail et d’une vie meilleure, ils ont déboursé 10 000 euros chacun pour rejoindre la France.