
Au Maroc, le secteur de l’immobilier sombre dans un immobilisme paralysant. Et, les défis à relever sont nombreux.
La crise dans la zone euro, le retard d’adoption de la loi de finances 2012 et la flambée des cours du pétrole, sapent le moral des patrons des 500 plus grandes entreprises du Maroc.
Depuis sa création il y a trois ans, l’indice de confiance des patrons n’a jamais été aussi bas, révèle la dernière enquête de conjoncture de l’Observatoire de l’entrepreneuriat (ODE).
L’indice affiche ce trimestre 49,2/100, en baisse de 12,7 points comparé au 4e trimestre 2011. Cette tendance reflète l’impact du climat d’attentisme sur le moral des patrons marocains.
L’étude nous apprend également que 31% des patrons questionnés qualifient la situation économique du Maroc de stable, comparée au dernier semestre 2011, alors que 58% des managers pensent le contraire.
Malgré cette régression de l’indice de l’ODE, les patrons marocains sont rassurés par la dynamique dans laquelle est engagée l’économie marocaine et l’évolution des indices conjoncturels, mais aussi par le volume des investissements de l’Etat qui totalise cette année 188 milliards de dirhams.
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